Pourquoi mon chien est malade en voyage ?
En voiture, en avion, en bateau... comme chez l’homme, le mal des transports est d’abord une réaction au décalage entre la sensation de mouvement du véhicule alors que l’animal est immobile : le cerveau reçoit des signaux incohérents, le corps est chamboulé, ce qui entraîne hyper salivation, nausées et vomissements.
Les chiots, dont l’oreille interne, organe de l’équilibre, n’est pas complètement développée, y sont particulièrement sensibles.
Il se peut donc que cette gêne disparaisse avec l’âge chez votre compagnon, mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas : s’il en a déjà souffert, votre chien va assimiler le voyage à un désagrément, et son stress va amplifier son mal des transports.
Avant les premiers symptômes, certains signes doivent vous alerter. Votre chien va d’abord être apathique, puis son agitation va aller crescendo : il va bâiller, puis haleter, trembler et gémir, avant de tourner en rond et de vous noyer sous un tonnerre d’aboiements.
Prévenir le mal des transports chez le chien
Voyager avec son chien se prépare. En voiture, la meilleure façon d’atténuer son stress est d’y habituer votre compagnon le plus tôt possible, même s’il n’est jamais trop tard ! Commencez par passer quelques minutes avec lui dans le véhicule, plusieurs jours de suite, moteur arrêté, et récompensez-le. Recommencez ensuite en faisant tourner le moteur. Enfin, conduisez-le sur de petits itinéraires dont la destination lui fera plaisir et transformera le voyage en expérience positive : promenade, visite chez un(e) ami(e)...
Dans tous les cas, veillez à reproduire les conditions de confort et de sécurité dans lesquelles il voyagera lors du « vrai » grand départ, ne le nourrissez pas au moins deux heures avant de partir, et conduisez, bien sûr, calmement et sans à-coups.
Quels médicaments contre le mal des transports ?
Malgré tous vos bons soins, votre chien peut tout de même souffrir de voyager et nécessiter un traitement médical, pour agir à la fois sur son anxiété et ses dérangements physiologiques. Selon l’intensité de son trouble, des traitements naturels de type phytothérapie, homéopathie ou fleurs de Bach, peuvent calmer suffisamment votre animal.
Mais si la méthode douce ne suffit pas à rasséréner votre petite boule de poils, ou si le trajet s’annonce particulièrement anxiogène (voyage en soute, par exemple), consultez votre vétérinaire qui pourra vous prescrire, s’il n’y a pas de contre-indications, antihistaminiques ou tranquillisants.