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chat en avion

Prendre l’avion avec son chat : précautions et obligations

Prendre l’avion avec son chat ne s’envisage pas à la légère : race et état de santé de votre animal, lois en vigueur dans le pays de destination, règles spécifiques à la compagnie aérienne choisie… de nombreux éléments peuvent entraîner contraintes ou contre-indications. Anticipez-les en préparant bien à l’avance votre voyage.

Votre chat peut-il vous accompagner en cabine ?

Si votre chat n’est pas trop grand, vous aurez la chance de pouvoir le garder avec vous en cabine, à condition que sa caisse ou son sac de transport puisse se glisser sous vos pieds. Le poids maximal autorisé varie selon les compagnies, mais tourne généralement autour de 4 ou 5kg. Attention, certaines compagnies n’acceptent aucun animal en cabine, même les plus petits.

Si votre compagnon voyage en soute, il faudra prévoir une cage homologuée*, disponible en boutique spécialisée ou auprès de la compagnie aérienne, ainsi qu’une laisse ou un harnais pour passer les contrôles de sécurité. La cage doit être suffisamment grande pour lui permettre de se tourner et se tenir debout, mais pas trop pour éviter qu’il se blesse en étant projeté en cas de perturbations.

Pensez, bien sûr, à laisser un « doudou » à votre chat, et étiqueter la cage avec les informations de vol et vos coordonnées, comme vous le feriez pour un bagage. Et rassurez-vous, la soute est un espace ventilé, chauffé et pressurisé. Cependant, certains chats au nez écrasé, sensibles aux troubles respiratoires comme le Persan, peuvent être interdits de vol.

Des règles sanitaires et administratives strictes

Pour un voyager  avec son chat en France, vous devez au minimum vous munir du carnet de santé de votre chat prouvant que ses vaccins sont à jour. Si vous sortez du territoire, votre animal doit être identifié par puce électronique, et vous devrez présenter son passeport européen.

Dans tous les cas, n’hésitez pas à vous rapprocher de l’ambassade du pays de votre destination, qui vous renseignera sur les lois en vigueur et d’éventuelles spécificités, vous épargnant ainsi le risque d’une mise en quarantaine à l’arrivée.

Consultez votre vétérinaire avant de prendre l’avion

Certaines compagnies peuvent vous demander un bilan de santé récent établi par un vétérinaire. Même si ce n’est pas toujours obligatoire, vous n’avez de toute façon pas envie de faire courir le moindre risque à votre petit compagnon, et il est fortement conseillé de consulter son vétérinaire préféré avant de décoller.

Votre vétérinaire saura déceler et vous alerter contre d’éventuelles contre-indications au voyage dans les nuages pour votre chat (insuffisance cardiaque, respiratoire…). En outre, si votre animal de compagnie est facilement nerveux ou souffre du mal des transports, votre vétérinaire pourra également lui prescrire un calmant adapté.

Quelques conseils pratiques

Nos compagnons à quatre pattes ne sont pas des passagers ordinaires pour les compagnies aériennes, et ils nécessitent une organisation et une logistique spécifiques. Ainsi, n’hésitez pas à indiquer la présence de votre animal dès la réservation de vos billets, même s’il n’est pas possible de payer à ce moment-là le supplément induit, puis à recontacter la compagnie 3 jours avant le départ pour confirmer que vous voyagerez accompagné(e) de votre chat.

Assurez-vous également, s’il s’agit d’un vol avec escale et changement d’appareil, ou si vous voyagez avec plusieurs compagnies, que vous pourrez embarquer sans souci et dans les mêmes conditions sur le second vol. Il est également important de vérifier l’heure à laquelle vous débarquez, et que les services douaniers et vétérinaires seront bien ouverts.

Enfin, n’hésitez jamais à solliciter le personnel de bord pour vous assurer du bien-être et du confort de votre chat, notamment s’il voyage en soute : faites-vous d’abord confirmer qu’il a bien été chargé avant le décollage, ainsi qu’en cas de transfert. En cas d’inquiétude (perturbations en vol, problèmes liés à la climatisation…), vous pouvez également demander confirmation que tout se passe bien en soute. Et en cas de longue escale, il est également souhaitable de pouvoir débarquer votre animal pour lui faire prendre l’air.

* Norme IATA définie par l’Association Internationale du Transport Aérien.