Avant l’âge de 6 mois, les chiots contrôlent mal leurs sphincters et ont besoin de se soulager toutes les 2 à 5 heures suivant l’âge et leurs activités en cours. Le chien va le plus souvent se soulager là où il se trouve, sans se préoccuper de l’endroit.
De façon naturelle, la seule mesure de propreté que s’impose le chiot est ne pas faire ses besoins dans son couchage ou à proximité immédiate.
Il vous faudra donc mener avec votre chien un apprentissage de la propreté, en vous mettant à sa place et en anticipant ses besoins, pendant plusieurs mois. Certains chiens évidemment sont propres plus vite que d’autres, mais de toute façon il vous faudra être patient.
Un accès à l’extérieur, un jardin par exemple, facilite les choses en général.
A faire si vous avez un jardin
- Sortez-le dehors régulièrement (toutes les 2 heures), pendant les premières semaines. Pensez qu’il aura surtout besoin de se soulager après sa sieste, une séance de jeu et après son repas.
- Dès qu’il a fini de faire dehors, félicitez-le et donnez-lui une friandise ou une bonne caresse pour lui donner envie de recommencer.
- Si vous devez vous absenter, prévoyez de laisser l’accès au jardin à votre chiot.
A faire si vous n’avez pas de jardin
- Si vous êtes chez vous en permanence, sortez votre chiot toutes les deux heures au début de sa période d’éducation. Habituez-le à faire toujours le même parcours afin qu’il prenne le réflexe de se soulager pendant ce qui va devenir un rituel.
- Si vous ne pouvez vous rendre aussi disponible, habituez votre chiot à faire sur du papier journal ou un tissu, pendant votre absence. Au bout de quelques semaines, retirez-lui ce support. En son absence le chiot devrait pouvoir se retenir jusqu’à votre retour et sa promenade hygiénique.
A ne pas faire
- Ne punissez pas votre chiot s’il lui arrive un « accident » de temps en temps. Pensez simplement que vous n’avez pas réagi assez vite.
- Ne lui mettez pas le nez « dedans », et n’usez pas de violence. Le chiot ne peut pas comprendre ces signaux et réagira à coup sûr négativement en préférant se cacher pour faire ses besoins et en vous craignant. Ce ne sont pas les conditions idéales pour établir une bonne communication avec lui.
- N’abusez pas des friandises pour le récompenser de ses efforts car ils représentent des apports alimentaires non négligeables en plus de ses rations. Le chiot risquerait l’embonpoint. Une bonne caresse, des mots enjoués ou un jouet peuvent faire l’affaire !
Si vous rencontrez des problèmes sérieux ou que le temps ne fait rien à l’affaire, sachez que des accessoires éducatifs existent ainsi que des professionnels du comportement (vétérinaire et comportementalistes) qui peuvent vous aider à trouver des astuces ou à corriger votre propre comportement à l’égard du chiot.
